Les animaux de notre ferme

Vous les aimez, alors voici la description de notre fo,nctionnement.

 

Les animaux de notre ferme pédagogique

Notre élevage est référencé dans la base de données au niveau international (EDE). Conformément à la loi, nous avons un vétérinaire attitré, et suivons toutes les recommandations et prescriptions données par la DDPP aux éleveurs officiels, vaccinations, prophylaxie (analyses de sang ,,…) Les animaux sont bouclés et nous tenons à jour notre registre d’élevage.  Ils vivent dans des enclos avec une cabane abritant de la pluie et du vent dominant, avec un abreuvoir automatique. Tout vétérinaire en Europe peut surveiller notre élevage depuis son ordinateur. Les ovins sont parés et tondus plusieurs fois par an, nous coupons les cornes qui pourraient atteindre les yeux même si cette action est un peu dangereuse. Avec 25 ans d’élevage, nous pourrions revendiquer sereinement la capacité d’élevage et de détention d’animaux domestiques par équivalence. Certains de nos adhérents l’ont d’ailleurs en leur possession. Ce n’est donc pas par manque de compétences que nous gérons notre élevage comme nous le faisons.

Et comment le faisons-nous ?

En 1er lieu, les bêtes n’iront jamais à l’abattoir pour devenir de l’alimentation humaine, elles finiront tranquillement leur vie chez nous, on pourrait dire logées, nourries gratuitement, c’est un énorme avantage par rapport à leurs congénères dans la majorité des autres fermes. Du coup, des personnes nous connaissant, nous ont sollicités afin que nous acceptions d’héberger leurs protégés devenus adultes qu’ils ne pouvaient plus conserver chez eux. Mais certains d’entre eux n’étaient pas castrés et il y a eu reproduction. Devons-nous pour autant en envoyer certains à l’abattoir pour garder le « bon » nombre d’animaux ? En tant qu’humains et donc de l’une des races les plus représentées sur la planète, dont la reproduction entraine la disparition de beaucoup d’espèces animales et végétales, il a semblé aux adhérents de notre association que nous n’en avions pas le droit.

Aussi, nous sommes nous attachés à proposer une alimentation compatible avec les besoins de ces bêtes et la superficie de notre terrain. Nous avons un partenariat formidable avec l’enseigne de magasins Carrefour qui nous donne tous ses fruits, légumes et fleurs périmés (et beaucoup d’autres choses), une fois les associations caritatives servies. Nous la remercions pour ceci. Nous bénéficions aussi de l’herbe fauchée ou tondue de nos voisins en sus de tout le désherbage de notre parc, la tonte de nos chemins, leur fournissant des plantes médicinales et achetons paille, foin et granulés pour herbivores.

Certains d’entre vous pensent que cette alimentation n’est pas souhaitable pour un herbivore. Mais avez-vous vu ce que fait un herbivore quand il s’échappe de son pré ? Et bien il va immanquablement dévorer les légumes du potager du voisin, les haies avec leurs fruits sauvages, et ici nos plantes médicinales. C’est du fait de ce comportement que beaucoup d’animaux dits domestiques doivent être abandonnés par leurs maîtres, les voisins menaçant de porter plainte après l’animal. Et pourtant, ces animaux sont dans des prairies où il y a beaucoup d’herbe, c’est donc que l’herbe ça ne leur suffit pas tant que ça.

Ensuite, énergétiquement, ce qui ne vaut rien c’est la paille, vient ensuite l’herbe et le foin qui sont un peu meilleurs, puis on atteint les plantes médicinales et enfin nos légumes et fruits. La confiture de foin est considérée comme juste équivalente à une confiture de sucre vu la faible valeur nutritionnelle du foin.

Nous avons essayé plusieurs fois de mettre certains de nos animaux en écopâturage, c’est toujours là qu’ils ont été les plus malheureux ou carrément décédés.

Au vu de la longévité de nos animaux, de leur bonne santé sans médicaments, et forts de toutes ces expériences de 25 ans d’élevage, nous revendiquons l’idée que la nourriture que nous leur proposons soit au contraire meilleure que celle habituellement donnée. D’ailleurs, les vétérinaires de la DDPP n’ont apporté aucune remarque à ce type d’alimentation.

En outre, ceci permet de diminuer le gaspillage alimentaire.

Sur le plan maladies, notre élevage est exempt des maladies endémiques qui sévissent actuellement dans de nombreux élevages.

Voilà, alors longue vie à notre élevage !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 01/11/2022